| J23 : 18 octobre 2003.............................
Katmandou - Paris
Il se trouve que nous avons encore un voyage de 24 h. pour un temps effectif
de vol de 10 h et c'est de plus en plus souvent le cas... Ereintant !
Cela se traduit par 12 h de transit à Abu Dabi l'un des émirats
arabes du golfe. Selon la loi nous pouvons sortir de l'aéroport
(au delà de 6 h) et la compagnie aérienne doit nous fournir
le gîte et le couvert en échange d'un bon, établi
à un guichet, ce qui fait que, de fil en aiguille, nous nous retrouvons,
avec mon collègue J-Luc Moreau à la tète d'une colonne
de 39 personnes à assister (nos groupes plus un groupe "sans
guide" qui, pour la circonstance ne crache pas sur le "avec
guide").
Piétinement, attentes, nous finissons par trouver le bus qui nous
conduit à vive allure vers l'hôtel "Al Gesira"
situé au centre de la Mégalopole d'Abu Dabi. Là l'organisation
pour le moins approximative (ou gentiment corrompue ?) des spécialistes
locaux fait fureur : nous n'avons pas assez de chambres pour tous ! Refusant
de nous expatrier à nouveau vers un autre hôtel et de scinder
le groupe en deux , nous acceptons de nous entasser dans les chambres
existantes. Je reste convaincu que la Gulf air à donné les
moyens d'assurer le transit mais la sous-traitance apparemment prend ses
aises... Très vite une sorte de "Rastapopulos" embagousé,
gominé, rivé à son portable et fleurant bon la magouille
nous propose une visite de ville en bus, lequel se pointe avec 1/2 h de
retard et à son volent un moustachu à la peau gréllée
souriant comme une porte de prison. Las !
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Nous nous entassons dans ce bus qui nous fait traverser le centre de
cette ville incroyable où le puissant pétrodollar à
laissé libre court aux plus incroyables pièces montées
architecturales kitcho-mégalos à la crème et au rose
bonbon dans le plus pur style Barbie (la poupée, pas l'autre) qui
plait tant à l'ennemi américain. Ne soyons pas injuste il
y a quelques très belles réussites et tant mieux pour les
architectes qui ont pu donner naissance à leurs rêves les
plus fous.
But de la visite : un centre commercial ! Il est vrai remarquablement
réussi, acier, verre, marbre, fontaines monumentales, couleurs
suaves, flot de lumières, éclat du luxe et de l'argent,
l'impression d'être dans un écrin.
Le tout sur une presqu'île léchée par la chaude mer
d'Arabie témoin qu'il y eu une nature simple avant l'éclosion
de cette ville champignon dont les racines trempent dans l'or noir.
Conclusions
Programme intensif et en altitude, très complet, qui concentre
tous les joyaux du Kumbu.
Pour l'Island Peak il faut prévoir 2 fois 100 m de corde fixe :
120 m pour la pente et 80 m pour l'arête finale
Dénivelés cumulés :
Montée : 9670 m
Descente : 9560 m
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